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«Ça va bien… rouler!»
Lun 30 Nov 2020, 18:20
article publié sur le site web de journalexpress.ca par Jean-Pierre Boisvert le 17 juillet 2020
Une mini-roulotte peut être accrochée à un VUS en raison de son poids d’environ 2000 livres. (Photo : Ghyslain Bergeron)
Les véhicules récréatifs (VR) sont devenus un mode de vie prisé par les vacanciers cet été, non seulement en raison de la COVID-19, mais aussi parce qu’ils sont disponibles neufs ou usagés, en vente ou en location, et adaptables selon les différents besoins. «Ça va bien rouler», se disent-ils.
L’image magnifique du gros winnebago, dispendieux autant à l’achat qu’à l’entretien, a de quoi faire rêver encore, mais l’industrie du VR a su s’ajuster pour offrir différents modèles et différents prix qui conviendront davantage à ceux et celles que la méfiance du coronavirus a éloigné des croisières et des voyages en avion.
Un sondage de CAA-Québec a d’ailleurs révélé que 85 % des répondants ont l’intention de voyager cet été en voiture ou en VR (contre 73 % l’an dernier) et ça se comprend!
Cette roulotte de grandeur moyenne comprend entre autres des lits superposés, une caractéristique importante pour une famille, ainsi qu’une chambre fermée pour les parents.
Partir loin sur la route, se laisser tenter par le camping sauvage ou simplement s’installer dans un parc national, tout en préparant ses repas à l’heure qui convient, en s’adonnant à des activités au grand air et en retrouvant le soir son lit et sa salle de bain, voilà de quoi suffire à vivre l’évasion, le repos salutaire et l’ambiance paisible tant recherchés durant cette période qu’on appelle les vacances.
Définir ce qu’on veut
«Les possibilités sont tellement étendues, dit Mathieu Blanchard, conseiller aux ventes chez Roulottes Lupien 2000, qu’il est nécessaire, avant de se lancer dans les visites des véhicules, de questionner la personne intéressée afin de bien préciser ses goûts, ses besoins et son budget. Le véhicule motorisé n’intéresse pas tout le monde et les roulottes peuvent offrir une belle alternative, surtout qu’il y en a des plus petites, tout aussi confortables et même plus luxueuses, qui peuvent être tirées par un VUS (véhicule utilitaire sport). Ce qui devient très pratique et facilement accessible».
Selon lui, l’engouement pour le camping, pris dans son sens large, incluant le véhicule récréatif, n’est pas dû uniquement aux effets de la pandémie, bien que l’idée de se retrouver dans un coin isolé a l’avantage de reléguer aux oubliettes les mesures sanitaires à observer lorsque la distanciation physique est problématique.
«L’industrie du camping s’est adaptée considérablement ces dernières années de façon à pouvoir répondre aux demandes particulières d’une clientèle de plus en plus intéressée, tant sur le plan budgétaire que de la grandeur des VR. Dans le cas des roulottes par exemple, il y a bien sûr les plus grosses qui intéresseront davantage les familles, mais les plus petites, celles qu’on appelle les mini-roulottes, qu’on peut accrocher à son VUS en raison de son poids d’environ 2000 livres, attirent l’attention des gens qui ne sont pas propriétaires d’un pick-up, nécessaire pour tirer une charge supérieure. Par contre, si on a ce type de véhicule avec un moteur puissant, on peut regarder du côté des plus grosses roulottes dont certaines sont moins dispendieuses à l’achat, environ 20 000 $, comparativement à 25 000 $ pour une petite», fait-il remarquer.
Les constructeurs ont non seulement innové avec des commodités telles qu’un BBQ intégré, un vérin pour mettre la roulotte à niveau, un système pour recevoir l’énergie solaire, les marches et le mini-toit électriques, mais ils ont aussi pensé à rendre certains de leurs produits plus fonctionnels. On pense par exemple à l’aménagement d’un espace cargo situé à l’arrière de la roulotte, permettant d’y loger un VTT ou tout autre équipement de loisir.
Une fois le budget établi, la question s’impose à savoir s’il est préférable d’acheter neuf ou usagé. La différence dans les prix n’est pas énorme, d’après ce qu’il est possible de constater dans les annonces sur le web. «Il ne faut pas oublier de considérer le coût relié à l’entretien d’un produit usagé. La suspension, les freins, l’étanchéité du toit et le taux d’humidité sont évidemment des éléments à vérifier».
Ce que plusieurs recherchent, par ailleurs, c’est le plaisir de vivre des vacances avec les enfants, selon Mathieu Blanchard. «J’ai entendu souvent des gens me dire : on n’est pas souvent ensemble durant l’année, tout va vite, je veux retrouver mes enfants».
Cliquez ici pour accéder directement à l'article: https://www.journalexpress.ca/2020/07/17/ca-va-bien-rouler/
Une mini-roulotte peut être accrochée à un VUS en raison de son poids d’environ 2000 livres. (Photo : Ghyslain Bergeron)
Les véhicules récréatifs (VR) sont devenus un mode de vie prisé par les vacanciers cet été, non seulement en raison de la COVID-19, mais aussi parce qu’ils sont disponibles neufs ou usagés, en vente ou en location, et adaptables selon les différents besoins. «Ça va bien rouler», se disent-ils.
L’image magnifique du gros winnebago, dispendieux autant à l’achat qu’à l’entretien, a de quoi faire rêver encore, mais l’industrie du VR a su s’ajuster pour offrir différents modèles et différents prix qui conviendront davantage à ceux et celles que la méfiance du coronavirus a éloigné des croisières et des voyages en avion.
Un sondage de CAA-Québec a d’ailleurs révélé que 85 % des répondants ont l’intention de voyager cet été en voiture ou en VR (contre 73 % l’an dernier) et ça se comprend!
Cette roulotte de grandeur moyenne comprend entre autres des lits superposés, une caractéristique importante pour une famille, ainsi qu’une chambre fermée pour les parents.
Partir loin sur la route, se laisser tenter par le camping sauvage ou simplement s’installer dans un parc national, tout en préparant ses repas à l’heure qui convient, en s’adonnant à des activités au grand air et en retrouvant le soir son lit et sa salle de bain, voilà de quoi suffire à vivre l’évasion, le repos salutaire et l’ambiance paisible tant recherchés durant cette période qu’on appelle les vacances.
Définir ce qu’on veut
«Les possibilités sont tellement étendues, dit Mathieu Blanchard, conseiller aux ventes chez Roulottes Lupien 2000, qu’il est nécessaire, avant de se lancer dans les visites des véhicules, de questionner la personne intéressée afin de bien préciser ses goûts, ses besoins et son budget. Le véhicule motorisé n’intéresse pas tout le monde et les roulottes peuvent offrir une belle alternative, surtout qu’il y en a des plus petites, tout aussi confortables et même plus luxueuses, qui peuvent être tirées par un VUS (véhicule utilitaire sport). Ce qui devient très pratique et facilement accessible».
Selon lui, l’engouement pour le camping, pris dans son sens large, incluant le véhicule récréatif, n’est pas dû uniquement aux effets de la pandémie, bien que l’idée de se retrouver dans un coin isolé a l’avantage de reléguer aux oubliettes les mesures sanitaires à observer lorsque la distanciation physique est problématique.
«L’industrie du camping s’est adaptée considérablement ces dernières années de façon à pouvoir répondre aux demandes particulières d’une clientèle de plus en plus intéressée, tant sur le plan budgétaire que de la grandeur des VR. Dans le cas des roulottes par exemple, il y a bien sûr les plus grosses qui intéresseront davantage les familles, mais les plus petites, celles qu’on appelle les mini-roulottes, qu’on peut accrocher à son VUS en raison de son poids d’environ 2000 livres, attirent l’attention des gens qui ne sont pas propriétaires d’un pick-up, nécessaire pour tirer une charge supérieure. Par contre, si on a ce type de véhicule avec un moteur puissant, on peut regarder du côté des plus grosses roulottes dont certaines sont moins dispendieuses à l’achat, environ 20 000 $, comparativement à 25 000 $ pour une petite», fait-il remarquer.
Les constructeurs ont non seulement innové avec des commodités telles qu’un BBQ intégré, un vérin pour mettre la roulotte à niveau, un système pour recevoir l’énergie solaire, les marches et le mini-toit électriques, mais ils ont aussi pensé à rendre certains de leurs produits plus fonctionnels. On pense par exemple à l’aménagement d’un espace cargo situé à l’arrière de la roulotte, permettant d’y loger un VTT ou tout autre équipement de loisir.
Une fois le budget établi, la question s’impose à savoir s’il est préférable d’acheter neuf ou usagé. La différence dans les prix n’est pas énorme, d’après ce qu’il est possible de constater dans les annonces sur le web. «Il ne faut pas oublier de considérer le coût relié à l’entretien d’un produit usagé. La suspension, les freins, l’étanchéité du toit et le taux d’humidité sont évidemment des éléments à vérifier».
Ce que plusieurs recherchent, par ailleurs, c’est le plaisir de vivre des vacances avec les enfants, selon Mathieu Blanchard. «J’ai entendu souvent des gens me dire : on n’est pas souvent ensemble durant l’année, tout va vite, je veux retrouver mes enfants».
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