- mbchoqAdmin
Des terres de la Couronne en mauvais état en Mauricie
Sam 04 Aoû 2018, 13:11
Ça me choque tellement de lire de tel article, après ça on se demande pourquoi qu'on se fait interdire de plus en plus ces types d'endroits ! Il y a de l'abus et tous sont pénalisés au bout du compte et que dire de l'effet néfaste sur l'environnement !
article publié le 16 juillet 2018 sur le site web de ici.radio-canada.ca
De la ferraille et de nombreux déchets jonchent le sol des terres de la Couronne aux abords du lac Roberge, à Grandes-Piles. Photo : Radio-Canada/Marie-Pier Bouchard
Des campeurs ont occupé des terres de la Couronne aux abords du lac Roberge, à Grandes-Piles, sans respecter les règles et ont laissé les lieux en mauvais état au cours des dernières années. Au point où les autorités ont décidé de prendre les grands moyens pour bloquer l'accès aux roulottes cet été.
Un texte de Marie-Pier Bouchard
Des campeurs qui avaient l’habitude d’installer leur roulotte gratuitement pour la période estivale sur des terres publiques se sont rivé le nez à des blocs de béton cette année.
Ces blocs ont été installés par la MRC de Mékinac aux entrées donnant accès au lac, de sorte qu'ils ne peuvent plus passer avec leur équipement de camping.
Des blocs de bétons ont été installés aux entrées des accès au lac Roberge, à Grandes-Piles, en Mauricie. Photo : Radio-Canada/Marie-Pier Bouchard
Selon le maire de Grandes-Piles, Michel Germain, il y a eu de l’abus au cours des dernières années et le territoire a été laissé en piteux état par des gens qui se sont approprié les lieux.
Il y a eu des gens qui n’ont pas respecté certains règlements municipaux, comme au niveau du rejet des eaux usées, la nuisance, le non-respect de la bande riveraine, explique-t-il.
Michel Germain, maire de Grandes-Piles Photo : Radio-Canada
La Municipalité de Grandes-Piles reçoit généralement de trois à six plaintes chaque été au sujet de l’occupation près du lac Roberge, selon l’inspecteur municipal, Alain Paquette.
Mais cette année, avec cette mesure freinant l’accès aux roulottes, une seule plainte lui a été acheminée.
Le gouvernement du Québec permet aux gens d’occuper des terres publiques avec des installations temporaires, mais les utilisateurs doivent se soumettre à des règles très strictes pour protéger l’environnement.
Une superficie du territoire de Grandes-Piles, en Mauricie, fait partie des aires protégées du Québec et le lac Roberge s'y trouve. Photo : Site internet du ministère du Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques
Par exemple, dans ce cas-ci, une superficie du territoire de Grandes-Piles constitue une aire protégée du Québec et le lac Roberge en fait partie.
Lors de notre passage, nous avons pu constater la présence de déchets au sol. Des arbres aussi ont été coupés.
L’appui du ministère
Le ministère des Forêts de la Faune et des Parcs (MFFP) dit être au fait de cette préoccupation.
Selon le porte-parole, Nicolas Bégin, des coupes d’arbres et un rejet d’eaux usées dans la nature ont notamment été observés. Il indique que les interventions se sont multipliées au cours des dernières années, mais qu’elles n'ont rien donné.
Cindy Déziel et Jonathan Perron installaient leur roulotte sur les terres publiques du lac Roberge pour la période estivale depuis quelques années. Photo : Cindy Déziel
Ainsi, l’installation de blocs de béton pour freiner l’accès au site était la seule solution pour éliminer la présence de roulottes, affirme M. Bégin. Il explique que des gens s'étaient approprié le site et que les roulottes bloquaient l'accès au lac Roberge.
Cependant, le Ministère précise que contrairement à ce qui est indiqué sur les affiches, les tentes sont permises sur le site, mais seulement à l’extérieur de la zone d’accès au lac.
Affiche interdisant les tentes, les roulottes, les feux de camp et la coupe d'arbres sur les terres de la Couronne du lac Roberge, à Grandes-Piles, en Mauricie. Photo : Radio-Canada/Marie-Pier Bouchard
Campeurs déçus
Pour une première fois en cinq ans, Cindy Déziel et Jonathan Perron n’ont pas pu installer leur roulotte au lac Roberge pour la durée de la période estivale. Ils ne cachent pas leur déception.
Des places que c'est gratuit comme ça, c'est rare. Des belles places comme ça, tu ne trouves pas ça à tous les coins de rue, affirme Mme Déziel.
Elle admet cependant avoir été témoin de comportements inadéquats de campeurs sur le site.
Jonathan Perron et Cindy Déziel installaient leur roulotte sur les terres publiques du lac Roberge, à Grandes-Piles, depuis quelques années. Photo : Radio-Canada
Elle et son conjoint disent avoir l’impression de payer pour les autres.
Même s'ils ont installé leur roulotte un peu plus loin cet été, ils arrivent tout de même à profiter régulièrement du lac Roberge.
Cindy Déziel et Jonathan Perron profitent tout de même du lac Roberge cet été avec leurs amis. Photo : Radio-Canada/Marie-Pier Bouchard
Cliquez ici pour accéder directement à l'article: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1113113/lac-roberge-terres-publiques-couronne-mauricie-camping-dechets-eaux-usess-nature-environnement-roulottes
article publié le 16 juillet 2018 sur le site web de ici.radio-canada.ca
De la ferraille et de nombreux déchets jonchent le sol des terres de la Couronne aux abords du lac Roberge, à Grandes-Piles. Photo : Radio-Canada/Marie-Pier Bouchard
Des campeurs ont occupé des terres de la Couronne aux abords du lac Roberge, à Grandes-Piles, sans respecter les règles et ont laissé les lieux en mauvais état au cours des dernières années. Au point où les autorités ont décidé de prendre les grands moyens pour bloquer l'accès aux roulottes cet été.
Un texte de Marie-Pier Bouchard
Des campeurs qui avaient l’habitude d’installer leur roulotte gratuitement pour la période estivale sur des terres publiques se sont rivé le nez à des blocs de béton cette année.
Ces blocs ont été installés par la MRC de Mékinac aux entrées donnant accès au lac, de sorte qu'ils ne peuvent plus passer avec leur équipement de camping.
Il y a eu de l'abus et le territoire a été abîmé.
Michel Germain, maire de Grandes-Piles
Des blocs de bétons ont été installés aux entrées des accès au lac Roberge, à Grandes-Piles, en Mauricie. Photo : Radio-Canada/Marie-Pier Bouchard
Selon le maire de Grandes-Piles, Michel Germain, il y a eu de l’abus au cours des dernières années et le territoire a été laissé en piteux état par des gens qui se sont approprié les lieux.
Il y a eu des gens qui n’ont pas respecté certains règlements municipaux, comme au niveau du rejet des eaux usées, la nuisance, le non-respect de la bande riveraine, explique-t-il.
Michel Germain, maire de Grandes-Piles Photo : Radio-Canada
La Municipalité de Grandes-Piles reçoit généralement de trois à six plaintes chaque été au sujet de l’occupation près du lac Roberge, selon l’inspecteur municipal, Alain Paquette.
Mais cette année, avec cette mesure freinant l’accès aux roulottes, une seule plainte lui a été acheminée.
Le gouvernement du Québec permet aux gens d’occuper des terres publiques avec des installations temporaires, mais les utilisateurs doivent se soumettre à des règles très strictes pour protéger l’environnement.
Une superficie du territoire de Grandes-Piles, en Mauricie, fait partie des aires protégées du Québec et le lac Roberge s'y trouve. Photo : Site internet du ministère du Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques
Par exemple, dans ce cas-ci, une superficie du territoire de Grandes-Piles constitue une aire protégée du Québec et le lac Roberge en fait partie.
Lors de notre passage, nous avons pu constater la présence de déchets au sol. Des arbres aussi ont été coupés.
L’appui du ministère
Le ministère des Forêts de la Faune et des Parcs (MFFP) dit être au fait de cette préoccupation.
Selon le porte-parole, Nicolas Bégin, des coupes d’arbres et un rejet d’eaux usées dans la nature ont notamment été observés. Il indique que les interventions se sont multipliées au cours des dernières années, mais qu’elles n'ont rien donné.
Cindy Déziel et Jonathan Perron installaient leur roulotte sur les terres publiques du lac Roberge pour la période estivale depuis quelques années. Photo : Cindy Déziel
Ainsi, l’installation de blocs de béton pour freiner l’accès au site était la seule solution pour éliminer la présence de roulottes, affirme M. Bégin. Il explique que des gens s'étaient approprié le site et que les roulottes bloquaient l'accès au lac Roberge.
Cependant, le Ministère précise que contrairement à ce qui est indiqué sur les affiches, les tentes sont permises sur le site, mais seulement à l’extérieur de la zone d’accès au lac.
Affiche interdisant les tentes, les roulottes, les feux de camp et la coupe d'arbres sur les terres de la Couronne du lac Roberge, à Grandes-Piles, en Mauricie. Photo : Radio-Canada/Marie-Pier Bouchard
Campeurs déçus
Pour une première fois en cinq ans, Cindy Déziel et Jonathan Perron n’ont pas pu installer leur roulotte au lac Roberge pour la durée de la période estivale. Ils ne cachent pas leur déception.
Des places que c'est gratuit comme ça, c'est rare. Des belles places comme ça, tu ne trouves pas ça à tous les coins de rue, affirme Mme Déziel.
Elle admet cependant avoir été témoin de comportements inadéquats de campeurs sur le site.
Il y en a qui vidangeaient leur roulotte où il ne fallait pas, dans les trous de terre. Il fallait ramasser les déchets de tout le monde. Il y en a qui coupaient des arbres.
Cindy Déziel
Jonathan Perron et Cindy Déziel installaient leur roulotte sur les terres publiques du lac Roberge, à Grandes-Piles, depuis quelques années. Photo : Radio-Canada
Elle et son conjoint disent avoir l’impression de payer pour les autres.
Même s'ils ont installé leur roulotte un peu plus loin cet été, ils arrivent tout de même à profiter régulièrement du lac Roberge.
Cindy Déziel et Jonathan Perron profitent tout de même du lac Roberge cet été avec leurs amis. Photo : Radio-Canada/Marie-Pier Bouchard
Cliquez ici pour accéder directement à l'article: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1113113/lac-roberge-terres-publiques-couronne-mauricie-camping-dechets-eaux-usess-nature-environnement-roulottes
- mbchoqAdmin
Re: Des terres de la Couronne en mauvais état en Mauricie
Mar 07 Aoû 2018, 19:10
et de deux !!!
article publié sur le site web d'ici.radio-canada.ca le 31 juillet 2018
Fin du camping sur la plage à Carleton-sur-Mer
Le banc de Saint-Omer, un lieu recherché par les amateurs de camping sauvage. Photo : Radio-Canada
La Ville de Carleton-sur-Mer va interdire les visiteurs de passage à passer la nuit en bordure de la Baie-des-Chaleurs. Certains sites comme le banc de Saint-Omer sont particulièrement prisés. Des campeurs s'installent, parfois pendant plusieurs jours, dans un milieu pourtant très fragile.
Un texte de Michel-Félix Tremblay
Lors de notre passage, au moins une douzaine de familles venaient de passer la nuit sur le banc, dans un paysage féérique entre mer et montagne et entouré d'une faune sauvage diversifiée.
C'est le cas de Mathieu Caron , un montréalais amoureux de la Gaspésie qui revient coucher sur la plage de Saint-Omer chaque année. 2018 sera cependant la dernière.
Le banc de Saint-Omer est un milieu fragile qui abrite bon nombre d'espèces d'oiseaux. Photo : Radio-Canada
Un peu plus loin, à l'extrémité de la pointe sablonneuse, Samuel Millette et sa famille profitent au maximum de la plage et du temps chaud avant de retourner dans les Laurentides.
Hier, il a tenté de dénicher une place dans un camping conventionnel, mais tout était réservé, et ce, depuis plusieurs jours.
Ce sont des commerçants du coin qui lui ont suggéré de stationner sa roulotte sur le banc de Saint-Omer.
La Ville veut accommoder les campeurs itinérants, mais pas n'importe où
Le maire de Carleton-sur-Mer va trouver une alternative pour les campeurs qui ne savent où aller quand les terrains sont remplis au maximum de leur capacité, comme c'est le cas actuellement.
Mais pour Mathieu Lapointe, la préservation du littoral, particulièrement du banc de Saint-Omer, passe avant tout.
Le nouveau règlement sera en vigueur à la fin du mois d'août. Précisons que déjà, le camping sauvage est interdit dans les lieux publics de la ville.
Cliquez ici pour accéder directement à l'article: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1115357/fin-du-camping-sur-la-plage-a-carleton-sur-mer
article publié sur le site web d'ici.radio-canada.ca le 31 juillet 2018
Fin du camping sur la plage à Carleton-sur-Mer
Le banc de Saint-Omer, un lieu recherché par les amateurs de camping sauvage. Photo : Radio-Canada
La Ville de Carleton-sur-Mer va interdire les visiteurs de passage à passer la nuit en bordure de la Baie-des-Chaleurs. Certains sites comme le banc de Saint-Omer sont particulièrement prisés. Des campeurs s'installent, parfois pendant plusieurs jours, dans un milieu pourtant très fragile.
Un texte de Michel-Félix Tremblay
Lors de notre passage, au moins une douzaine de familles venaient de passer la nuit sur le banc, dans un paysage féérique entre mer et montagne et entouré d'une faune sauvage diversifiée.
C'est le cas de Mathieu Caron , un montréalais amoureux de la Gaspésie qui revient coucher sur la plage de Saint-Omer chaque année. 2018 sera cependant la dernière.
Le banc de Saint-Omer est un milieu fragile qui abrite bon nombre d'espèces d'oiseaux. Photo : Radio-Canada
Un peu plus loin, à l'extrémité de la pointe sablonneuse, Samuel Millette et sa famille profitent au maximum de la plage et du temps chaud avant de retourner dans les Laurentides.
Hier, il a tenté de dénicher une place dans un camping conventionnel, mais tout était réservé, et ce, depuis plusieurs jours.
Ce sont des commerçants du coin qui lui ont suggéré de stationner sa roulotte sur le banc de Saint-Omer.
La Ville veut accommoder les campeurs itinérants, mais pas n'importe où
Le maire de Carleton-sur-Mer va trouver une alternative pour les campeurs qui ne savent où aller quand les terrains sont remplis au maximum de leur capacité, comme c'est le cas actuellement.
Mais pour Mathieu Lapointe, la préservation du littoral, particulièrement du banc de Saint-Omer, passe avant tout.
Le nouveau règlement sera en vigueur à la fin du mois d'août. Précisons que déjà, le camping sauvage est interdit dans les lieux publics de la ville.
Cliquez ici pour accéder directement à l'article: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1115357/fin-du-camping-sur-la-plage-a-carleton-sur-mer
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