- mbchoqAdmin
Avec mon chien... sinon rien !
Sam 12 Mai 2018, 23:00
Je ne sais pas vous mais moi c'est ma philosophie, mon chien fait parti intégral de la famille et il nous suit en camping ! :-)
Article tiré du site web Le Devoir publié par Nathalie Schneider le 24 février 2018
Photo: Muzzos L’application mobile «Muzzos» recense les sentiers de randonnée et une foule de renseignements utiles aux propriétaires de chiens et de chats.
« Durant la fin de semaine du 19 au 22 janvier au parc régional du Mont-Ham, il y avait 150 chiens dans les sentiers et plus du double de randonneurs », se félicite Sylvain Valiquette, directeur général du parc. Une clientèle qu’on n’avait jamais vue depuis la création des structures d’accueil en 1989 sur cette montagne estrienne.
Bienvenue dans le projet pilote « Avec mon chien », lancé en 2016, et dont l’excellent accueil a incité la direction du parc à étendre l’événement à sept fins de semaine de 2018 (du vendredi au lundi inclus).
Durant l’événement, les cinq tentes prospecteurs et les trois camps rustiques installés dans le parc sont également accessibles aux chiens en laisse. Cet accès restreint à quelques fins de semaine seulement permet de laisser toutes les autres à ceux qui n’aiment pas la présence des chiens dans les sentiers. On appelle ça le partage harmonieux du territoire.
De nouveaux outils en service
Photo: Dominic Boudreault SEPAQ
Séjourner avec pitou au camping des Voltigeurs de Drummondville
Tous les gestionnaires des parcs et des autres espaces naturels consacrés au plein air vous le diront : les propriétaires de chiens sont de plus en plus nombreux à rechercher des lieux où leur « meilleur ami » est admis. « C’est une tendance qu’on observe de plus en plus, explique Grégory Flayol, de Rando Québec. La demande est réelle de la part des amateurs de plein air. »
La preuve : l’accès autorisé aux chiens fait partie des critères les plus demandés dans le répertoire en ligne Balise Québec (baliseqc.ca), un outil de recherche signé Rando Québec, consacré aux lieux de marche. Une information bien utile, surtout quand on se retrouve ailleurs que dans sa région résidentielle. Et la réponse du répertoire est bonne, car la liste des endroits où on peut randonner avec son animal de compagnie est aujourd’hui considérable. « Chaque mois, Balise Québec reçoit pas moins de 50 000 visites ! » dit Grégory Flayol.
Encore mieux : ce répertoire est désormais accessible sur la nouvelle application mobile Muzzos, qui recense, outre les sentiers de randonnée, une foule de renseignements utiles aux propriétaires de chiens et aussi de chats : hébergements et commerces pet friendly, vétérinaires et autres spécialistes du comportement canin et félin.
« Cette appli est un véritable couteau suisse pour les propriétaires d’un animal de compagnie », résume Julien Sussat, cofondateur de Muzzos. C’est aussi, selon lui, un outil précieux pour lutter contre le phénomène d’abandon des chiens en facilitant la vie de leurs propriétaires.
Dans les parcs nationaux
Aujourd’hui, la communauté des marcheurs avec chien est telle que même la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ), pourtant longtemps récalcitrante à laisser les chiens entrer dans ses parcs, a lancé, en 2016, un projet pilote dans trois parcs nationaux : Oka, Frontenac et Jacques-Cartier, respectivement situés autour des grands centres urbains de Montréal et de Québec. « Le principe de précaution s’est longtemps imposé, explique Simon Boivin, à la SEPAQ. Mais les gens réclamaient l’accès aux chiens ; nous avons donc amorcé une réflexion et convenu qu’il fallait démontrer une ouverture. »
Aujourd’hui, les chiens sont admis dans certains sentiers de ces trois parcs, mais ils doivent être maintenus avec une laisse de trois mètres maximum et dans certains secteurs de camping désignés. Au parc national d’Oka, par exemple, le nombre de boucles d’emplacements de camping accessibles aux chiens est d’environ 10 %. Ceux qui aboient trop bruyamment peuvent être tout bonnement expulsés… avec leur maître.
Les conclusions de ce projet pilote devraient être rendues publiques à la fin de cette année, mais elles semblent prometteuses. Dès le printemps, deux autres parcs nationaux, situés en région sauvage, ouvriront leur porte aux chiens : Aiguebelle (Abitibi) et Lac-Témiscouata (Bas-Saint-Laurent). Dans les réserves fauniques et les établissements touristiques comme la Station Duchesnay ou le parc de la Chute-Montmorency, les chiens sont déjà admis, mais pas dans les chalets.
Des restrictions s’appliquent
Bien sûr, cet accès autorisé aux chiens doit se conformer à une réglementation qui relève, bien souvent, du simple civisme : les chiens doivent être tenus en laisse en tout temps et leurs excréments doivent être déposés dans un sac et jetés dans des poubelles appropriées. Ce qui n’est pas toujours le cas…
Mais même dans ces conditions, cet accès n’est pas souhaitable partout : « Dans des sentiers équestres, les chiens ne font pas bon ménage à cause de la proximité des chevaux. Leur présence peut aussi être dangereuse sur des territoires où sentiers de marche et pistes de ski de fond sont entremêlés, comme dans le secteur Massif du parc régional de la forêt Ouareau, précise David Lapointe, directeur général de la Société des parcs régionaux de la Matawinie. Il convient donc de ménager les différentes clientèles en évitant de créer des conflits d’usage. »
Le principe de précaution s’est longtemps imposé. Mais les gens réclamaient l’accès aux chiens ; nous avons donc amorcé une réflexion et convenu qu’il fallait démontrer une ouverture.
— Simon Boivin
Dans les refuges du parc, les chiens ne sont pas admis, car ils peuvent laisser une odeur que les utilisateurs suivants trouveront incommodante. « Mais on réfléchit à l’idée d’ouvrir certains refuges aux chiens et d’autres pas », précise David Lapointe. En effet, chaque parc régional, dont la gestion découle de l’autorité municipale ou régionale, applique sa propre politique en la matière, selon ses particularités du territoire concerné.
Dans certaines zones privées, le droit d’entrée des chiens est particulièrement contrôlé : c’est le cas de la réserve forestière Arboretum Morgan, une magnifique forêt d’étude située dans l’ouest de l’île de Montréal et propriété de l’Université McGill. Celle-ci attribue aux propriétaires de chiens 500 abonnements annuels (et pas un de plus) au coût de 75 $. Les chiens doivent être préalablement enregistrés, porter une médaille d’identification et randonner dans certains sentiers seulement et… dans le sens des aiguilles d’une montre pour éviter les face-à-face problématiques.
NFOS PRATIQUES
Projet pilote dans les parcs nationaux : sepaq.com/animaux
Projet Avec mon chien dans le parc régional du Mont-Ham : montham.ca/fr/activites (prochain rendez-vous : du 16 au 19 mars).
Répertoire Balise Québec de Rando Québec (version renouvelée ce printemps) : baliseqc.ca
Application mobile Muzzos : muzzos.com
Autre lien utile : partoutavecmonchien.com
Cliquez ici pour accéder directement à l'article: https://www.ledevoir.com/vivre/521029/avec-mon-chien-sinon-rien
Article tiré du site web Le Devoir publié par Nathalie Schneider le 24 février 2018
Photo: Muzzos L’application mobile «Muzzos» recense les sentiers de randonnée et une foule de renseignements utiles aux propriétaires de chiens et de chats.
« Durant la fin de semaine du 19 au 22 janvier au parc régional du Mont-Ham, il y avait 150 chiens dans les sentiers et plus du double de randonneurs », se félicite Sylvain Valiquette, directeur général du parc. Une clientèle qu’on n’avait jamais vue depuis la création des structures d’accueil en 1989 sur cette montagne estrienne.
Bienvenue dans le projet pilote « Avec mon chien », lancé en 2016, et dont l’excellent accueil a incité la direction du parc à étendre l’événement à sept fins de semaine de 2018 (du vendredi au lundi inclus).
Durant l’événement, les cinq tentes prospecteurs et les trois camps rustiques installés dans le parc sont également accessibles aux chiens en laisse. Cet accès restreint à quelques fins de semaine seulement permet de laisser toutes les autres à ceux qui n’aiment pas la présence des chiens dans les sentiers. On appelle ça le partage harmonieux du territoire.
De nouveaux outils en service
Photo: Dominic Boudreault SEPAQ
Séjourner avec pitou au camping des Voltigeurs de Drummondville
Tous les gestionnaires des parcs et des autres espaces naturels consacrés au plein air vous le diront : les propriétaires de chiens sont de plus en plus nombreux à rechercher des lieux où leur « meilleur ami » est admis. « C’est une tendance qu’on observe de plus en plus, explique Grégory Flayol, de Rando Québec. La demande est réelle de la part des amateurs de plein air. »
La preuve : l’accès autorisé aux chiens fait partie des critères les plus demandés dans le répertoire en ligne Balise Québec (baliseqc.ca), un outil de recherche signé Rando Québec, consacré aux lieux de marche. Une information bien utile, surtout quand on se retrouve ailleurs que dans sa région résidentielle. Et la réponse du répertoire est bonne, car la liste des endroits où on peut randonner avec son animal de compagnie est aujourd’hui considérable. « Chaque mois, Balise Québec reçoit pas moins de 50 000 visites ! » dit Grégory Flayol.
Encore mieux : ce répertoire est désormais accessible sur la nouvelle application mobile Muzzos, qui recense, outre les sentiers de randonnée, une foule de renseignements utiles aux propriétaires de chiens et aussi de chats : hébergements et commerces pet friendly, vétérinaires et autres spécialistes du comportement canin et félin.
« Cette appli est un véritable couteau suisse pour les propriétaires d’un animal de compagnie », résume Julien Sussat, cofondateur de Muzzos. C’est aussi, selon lui, un outil précieux pour lutter contre le phénomène d’abandon des chiens en facilitant la vie de leurs propriétaires.
Dans les parcs nationaux
Aujourd’hui, la communauté des marcheurs avec chien est telle que même la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ), pourtant longtemps récalcitrante à laisser les chiens entrer dans ses parcs, a lancé, en 2016, un projet pilote dans trois parcs nationaux : Oka, Frontenac et Jacques-Cartier, respectivement situés autour des grands centres urbains de Montréal et de Québec. « Le principe de précaution s’est longtemps imposé, explique Simon Boivin, à la SEPAQ. Mais les gens réclamaient l’accès aux chiens ; nous avons donc amorcé une réflexion et convenu qu’il fallait démontrer une ouverture. »
Aujourd’hui, les chiens sont admis dans certains sentiers de ces trois parcs, mais ils doivent être maintenus avec une laisse de trois mètres maximum et dans certains secteurs de camping désignés. Au parc national d’Oka, par exemple, le nombre de boucles d’emplacements de camping accessibles aux chiens est d’environ 10 %. Ceux qui aboient trop bruyamment peuvent être tout bonnement expulsés… avec leur maître.
Les conclusions de ce projet pilote devraient être rendues publiques à la fin de cette année, mais elles semblent prometteuses. Dès le printemps, deux autres parcs nationaux, situés en région sauvage, ouvriront leur porte aux chiens : Aiguebelle (Abitibi) et Lac-Témiscouata (Bas-Saint-Laurent). Dans les réserves fauniques et les établissements touristiques comme la Station Duchesnay ou le parc de la Chute-Montmorency, les chiens sont déjà admis, mais pas dans les chalets.
Des restrictions s’appliquent
Bien sûr, cet accès autorisé aux chiens doit se conformer à une réglementation qui relève, bien souvent, du simple civisme : les chiens doivent être tenus en laisse en tout temps et leurs excréments doivent être déposés dans un sac et jetés dans des poubelles appropriées. Ce qui n’est pas toujours le cas…
Mais même dans ces conditions, cet accès n’est pas souhaitable partout : « Dans des sentiers équestres, les chiens ne font pas bon ménage à cause de la proximité des chevaux. Leur présence peut aussi être dangereuse sur des territoires où sentiers de marche et pistes de ski de fond sont entremêlés, comme dans le secteur Massif du parc régional de la forêt Ouareau, précise David Lapointe, directeur général de la Société des parcs régionaux de la Matawinie. Il convient donc de ménager les différentes clientèles en évitant de créer des conflits d’usage. »
Le principe de précaution s’est longtemps imposé. Mais les gens réclamaient l’accès aux chiens ; nous avons donc amorcé une réflexion et convenu qu’il fallait démontrer une ouverture.
— Simon Boivin
Dans les refuges du parc, les chiens ne sont pas admis, car ils peuvent laisser une odeur que les utilisateurs suivants trouveront incommodante. « Mais on réfléchit à l’idée d’ouvrir certains refuges aux chiens et d’autres pas », précise David Lapointe. En effet, chaque parc régional, dont la gestion découle de l’autorité municipale ou régionale, applique sa propre politique en la matière, selon ses particularités du territoire concerné.
Dans certaines zones privées, le droit d’entrée des chiens est particulièrement contrôlé : c’est le cas de la réserve forestière Arboretum Morgan, une magnifique forêt d’étude située dans l’ouest de l’île de Montréal et propriété de l’Université McGill. Celle-ci attribue aux propriétaires de chiens 500 abonnements annuels (et pas un de plus) au coût de 75 $. Les chiens doivent être préalablement enregistrés, porter une médaille d’identification et randonner dans certains sentiers seulement et… dans le sens des aiguilles d’une montre pour éviter les face-à-face problématiques.
NFOS PRATIQUES
Projet pilote dans les parcs nationaux : sepaq.com/animaux
Projet Avec mon chien dans le parc régional du Mont-Ham : montham.ca/fr/activites (prochain rendez-vous : du 16 au 19 mars).
Répertoire Balise Québec de Rando Québec (version renouvelée ce printemps) : baliseqc.ca
Application mobile Muzzos : muzzos.com
Autre lien utile : partoutavecmonchien.com
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